Quand le Burundi donnait le ton le 18 octobre dernier du retrait de la Cour Pénale Internationale (CPI), certaines langues pensaient que le ciel tomberait sur la tête de ce petit pays de l'est de l'Afrique avec ses 11 millions d'Habitants. Un pays qui a sa propre monnaie, le Franc Burundais, donc, un pays qui a un symbole d'indépendance, avec des hommes et femmes du moment à la gestion de l'Etat pour une indépendance vraie.
Contre toute attente, oui contre toute attente car l'Afrique du Sud, c'est d'elle qu'il s'agit, avait passé tout son temps l'année dernière à menacer sans toucher le caisson !!! C'est enfin chose faite dans une lettre adressée aux Nations Unies, signée par la ministre des Relations internationales, Maite Nkoana-Mashabane, depuis hier jeudi 20 octobre 2016, un jour symbole en Afrique.
Un jour où le peuple est descendu dans la rue en Côte d'Ivoire à la demande du Front du Refus (FDR), pour manifester contre la constitution de Allassane Dramane Ouattara qui fut rédigée par 5 experts, en lieu et place des forces vives de la nation ivoirienne. Laquelle manifestation qui fût réprimée.
Pendant ce temps, au RDC, c'était l'opposition qui lançait journée ville morte qui fut bien suivie à Kinshasa et dans l'ensemble du pays.
Après donc le BURUNDI à l'est, le géant AFRIQUE DU SUD, en Afrique australe bien évidemment, à qui le tour au Nord africain (Maghreb), et surtout au centre et à l'ouest de l'Afrique???
Précisons que le centre et l'ouest sont pour la plupart réunis dans le CFA, cette monnaie de servitude de la France. Ce qui faiblit généralement ces pays à prendre de grandes décisions, même pour le bien être de leurs peuples. Mais le géant NIGERIA, le GHANA, la GAMBIE d'une part, et le TCHAD....d'autre part, qui ont plus ou moins les "moyens", pourraient dégainer...pour la continuité dans le désencombrement de l'Afrique des instruments néo-coloniaux.
Oweil Kafalo​ / #VRA / #REZOPANCOM
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